Dans les paisibles forêts de l’Oise, la tranquillité a été rompue par la mort de trois grands cerfs, éliminés par des chasseurs en l’espace de quinze jours seulement. Ces événements ont suscité une vive émotion parmi les défenseurs de l’environnement et les photographes animaliers, qui voient dans ces actes une menace pour l’équilibre écologique local.
Identification et impact de la disparition des cerfs #
Les trois cerfs, affectueusement surnommés Passe-Partout, Fantômas et Le Rouquin par les communautés environnementales, représentaient une partie importante de la faune locale. Leur abattage a non seulement éveillé des préoccupations sur la survie de l’espèce dans la région, mais également soulevé des questions sur les méthodes de gestion de la chasse. Michaël Noirot, un photographe animalier de renom, exprime une profonde tristesse face à ces pertes, soulignant que ces grands cerfs jouent un rôle crucial dans la reproduction et le maintien de la diversité génétique du groupe.
Légalité et éthique de la chasse #
Sur le plan légal, la chasse de ces cerfs n’est pas interdite, avec des quotas établis qui permettent aux chasseurs de prélever un certain nombre d’animaux chaque saison. Toutefois, des recommandations éthiques suggèrent de limiter la chasse à 20% des cerfs âgés de plus de dix ans, une limite souvent ignorée par les pratiquants. Cette discordance entre la réglementation et la pratique réelle conduit à des situations où la population de cerfs peut devenir vulnérable à long terme, malgré la conformité apparente avec les lois en vigueur.
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Réactions et mesures futures #
Face à cette situation, une coalition de photographes animaliers et de défenseurs de la nature envisage de s’organiser autour d’un rassemblement pour protester contre les excès de la chasse dans la région. Guy Harlé d’Ophove, président des chasseurs de l’Oise, reconnaît la nécessité d’une gestion plus prudente et modérée, admettant que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour préserver ces êtres majestueux. Parallèlement, des voix s’élèvent pour exiger un changement dans les directives nationales de gestion de la faune, appelant à une approche plus respectueuse et durable de l’environnement naturel et de ses habitants.